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Un nouveau carnet de santé enrichi par les propositions des enfants via l’UNICEF France
Depuis le 1er janvier, une nouvelle version du carnet de santé de l’enfant a été mise en circulation, actualisée pour être en cohérence avec les nouveaux enjeux sanitaires et sociétaux. Parmi les nouveautés, des messages de prévention sur l’utilisation des écrans qui viennent directement des retours des enfants et des adolescents consultés sur le sujet, accompagnés par l’UNICEF France.

© ameli.fr
En février et mars 2023, 14 enfants et adolescents accompagnés par l’UNICEF France ont travaillé avec la Délégation aux droits de l’enfant de l’Assemblée nationale pour donner leur avis sur des propositions de lois.
Au programme : réfléchir au respect du droit à l’image des enfants, à l’instauration d’une majorité numérique et à la lutte contre la haine en ligne, et enfin à la prévention de l’exposition excessive des enfants aux écrans. Après plusieurs ateliers de travail, Chaé, Alyaléa, Lucas et leurs camarades, âgés de 8 à 17 ans, ont ainsi fait part à la députée Perrine Goulet de leurs constats et propositions sur ces sujets importants.
Plusieurs amendements ont ensuite été déposés par les députés sur la base des idées des enfants, dont l’amendement (adopté) de Perrine Goulet, visant à « prévoir [dans le carnet de santé] les messages importants en matière de protection des enfants, de lutte contre l’exposition excessive des enfants aux écrans et de messages de santé publique destinés à la jeunesse. »
Si l’exercice démontre le temps long de l’action publique - le texte ayant été adopté en 2023 - il démontre également l'importance de prendre en compte l’opinion des enfants sur les sujets qui les concernent, en application de leur droit d’être entendus (principe directeur et article 12 de la CIDE).
Au-delà du droit, entendre l’avis des enfants permet d’enrichir les politiques publiques et de trouver des solutions véritablement adaptées aux besoins des premiers concernés. Les enfants participants avaient d’ailleurs souligné leur sentiment « de pouvoir changer les choses » et « d’être pris au sérieux » grâce à ce travail, et « d’avoir plus confiance en soi », « envie de s’engager » « d’être motivés ». Pour rappel, ces groupes de travail avec des enfants constituaient une première dans la participation des enfants à l’élaboration des politiques publiques, suivie depuis par plusieurs échanges entre enfants et députés et une réflexion en cours sur la création d’un groupe d’enfants associé durablement à la Délégation.