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Journée internationale de l’Education : un droit fondamental sous pression

28 janvier 2025 Actualité Nationale
Publié par Carla BLANCHET
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L’éducation est un droit fondamental, inscrit dans les articles 28 et 29 de la Convention internationale des droits de l’enfant. Chaque année, le 24 janvier, la Journée internationale de l'Éducation souligne l'importance de ce droit, souvent perçu comme acquis, mais qui reste néanmoins fragile. À travers le monde, les financements alloués à l'éducation restent insuffisants face aux besoins croissants. Les 23 et 24 janvier derniers, deux événements auxquels l’UNICEF France a été associé ont permis de mettre en avant les enjeux cruciaux liés à l’éducation.  

© Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères 

Le 23 janvier, l’UNICEF France, en partenariat avec la Coalition Éducation, a organisé une rencontre dans le cadre du Club Parlementaire « solidarité internationale » à l’Assemblée nationale. L’objectif était de sensibiliser sur l’urgence de financer l’éducation, un levier essentiel pour atteindre les Objectifs de Développement Durable. Experts de l’éducation et parlementaires ont souligné la nécessité de maintenir l’aide publique au développement, malgré un contexte budgétaire contraint.   

 

Le 24 janvier, lors d’un panel au ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, Adeline Hazan, Présidente de l’UNICEF France, a souligné l'importance de l’éducation en période de crise. Au-delà de l’apprentissage, l’éducation, et notamment l’école, offre aux enfants un espace de sécurité, un sentiment de normalité et la possibilité de rêver à un avenir meilleur, même dans des contextes aussi complexes que les conflits en Ukraine, en Haïti ou les effets du changement climatique à Mayotte.   

 

Cependant, la crise des apprentissages demeure une urgence mondiale : 250 millions d’enfants et de jeunes ne sont toujours pas scolarisés, et 70 % des élèves qui fréquentent l’école n’acquièrent pas les compétences de base, telles que lire ou compter.  

 

Face à cette situation alarmante, la réduction de 35 % du budget français de l’aide publique au développement pour 2025 (soit près de 2 milliards d’euros) met en péril le financement de l’éducation et de l’aide humanitaire. Les impacts de ces choix budgétaires se mesurent en vies: filles privées d’éducation, écoles surchargées, programmes essentiels abandonnés.  

 

Investir dans l’éducation, c’est bâtir un avenir durable et inclusif. La solidarité internationale est un levier clé pour relever les défis mondiaux et garantir un avenir équitable à chaque enfant, chaque jeune, partout dans le monde.   

Ces deux journées marquent une étape essentielle, la mobilisation et le plaidoyer pour une éducation de qualité se poursuivent.  

 

L’UNICEF France appelle donc les décideurs à concrétiser leurs engagements politiques en traduisant leurs promesses en allocations financières concrètes, en plaçant fermement la solidarité internationale et l’éducation au cœur des priorités budgétaires.  

Chaque euro investi dans l’éducation est un pas vers un avenir plus juste et équitable pour chaque enfant et chaque jeune. 




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