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A moins d’un an des prochaines élections municipales, l’UNICEF France réaffirme haut et fort son appel à abaisser la majorité électorale à 16 ans. Parce que notre socle commun est la Convention internationale des droits de l’enfant et qu’elle garantit aux enfants et aux jeunes le droit d’être entendu, notamment sur les sujets qui les concernent politiquement. Et nous ne sommes pas seuls à porter cette revendication qui est aujourd’hui également soutenue par le Comité des droits de l’enfant, le Conseil de l’Europe, le Conseil économique, social et environnemental et évidemment plusieurs comités nationaux de l'UNICEF à travers le monde.  
 
En France, le scrutin municipal offre une occasion unique pour les jeunes de se prononcer et de s’engager sur des questions concrètes et touchant directement à leurs préoccupations. Qu'il s’agisse d’éducation, de culture, de sport, de jeunesse, d’alimentation ou d’urbanisme, les 16 à 17 ans ont une voix à porter ! Loin d'être désintéressées, les jeunes générations sont déjà actives politiquement. En 2024, 32 % des 15-17 ans ont signé une pétition ou participé à une manifestation. Leur engagement est réel. Et parce que l’expérience montre que plus tôt un citoyen commence à voter plus il votera tout au long de sa vie, cet abaissement à 16 ans pourrait également réduire l’abstention qui est un enjeu démocratique grandissant.  
 
L’abaissement de l’âge électoral à 16 ans ne remet nullement en cause l’acquisition de la majorité civile et pénale à 18 ans. Il s'agit avant tout de permettre aux 1,7 millions de jeunes de 16 à 17 ans d'exercer leur droit fondamental à participer à la vie démocratique.  
 
Notre campagne en faveur du droit de vote à 16 ans aux élections municipales est officiellement lancée le 17 avril. Pour beaucoup d’entre vous, la mobilisation autour de ce sujet a déjà commencé. Je sais que vous avez été nombreux à solliciter la signature de Maires à une tribune des élus locaux. Je vous remercie grandement pour ces démarches et espère que l’enthousiasme autour de notre campagne continuera à prendre de l’ampleur. L’ensemble des créations, kits réseaux sociaux, publications dans la presse, sont autant d’outils que vous pouvez utiliser pour donner vie à cette campagne. Ensemble, nous pouvons mobiliser l’opinion publique autour du droit à la participation des jeunes. Parce qu'ils ont une voix, mobilisons-nous !  

Nicolas Marandon, Secrétaire général adjoint de l’UNICEF France