L’UNICEF France mobilisé dans le cadre du PLF 2025
Alors que les projets de loi de finances sont en cours d’examen au Parlement, les équipes de l’UNICEF ont travaillé, avec leurs partenaires, des propositions d’amendements pour influencer le budget en faveur de la réalisation des droits des enfants, sur les thématiques prioritaires de plaidoyer.
© UNICEF/UN0594304/Naftalin
Ainsi l’UNICEF France propose d’amender la mission Enseignement scolaire du Projet de Loi de Finances (PLF) plusieurs amendements portant sur l’augmentation de la dépense moyenne par élève allophone dans le premier degré et le second degré ainsi que sur la création d’un Observatoire de la non-scolarisation.
Plusieurs amendements, portés avec la Fédération des Acteurs de la Solidarité, concernent la mission Cohésion des territoires pour viser notamment la création de 10 000 places supplémentaires au parc d’hébergement pour le porter à 213 000 places en moyenne annuelle, ou encore la création de 1 000 places supplémentaires au parc d’hébergement dédiées aux femmes en pré ou post maternité sans solution de logement ou d’hébergement.
L’instabilité gouvernementale a également mis à mal la mise en œuvre de plusieurs stratégies nationales. Les équipes portent plusieurs amendements pour que l’Etat confirme les engagements sur l’enfance qu’il a pris à l’occasion du Pacte des solidarités, portant notamment sur la création de postes de coordination et d’intervention sociale visant à renforcer l’accompagnement des familles hébergées à l’hôtel ou encore le renforcement de la médiation scolaire.
Enfin, avec l’UNIOPSS (Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux), l’UNICEF France porte plusieurs amendements afin d’obtenir des changements au sein du projet de loi de financement de la sécurité sociale.
Ils portent notamment sur :
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le renforcement de la prévention en santé mentale dans les consultations de prévention prévues et pour tous les âges
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le renforcement des moyens et le rôle des professionnels de santé en PMI (protection maternelle et infantile), en milieu scolaire et en milieu professionnel pour la prévention
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une demande de rapport sur l’état de la prévention en santé
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l’expérimentation d’un parcours de prévention visant à soutenir la parentalité et sensibiliser à l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS)
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l’intégration des mineurs aux politiques de prévention nationales, notamment en santé mentale
Les politiques de l’enfance nécessitent des moyens à la hauteur des besoins, les équipes espèrent que ces propositions prospéreront durant l’examen et seront retenues par le gouvernement en cas d’éventuel recours à l’article 49.3.