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2024, tête haute pour la collecte !

26 février 2025 Actualités internes CFU
Publié par Carla BLANCHET
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L’année 2024 semble déjà loin, éteinte par deux premiers mois d’un contexte brutalement déstabilisé. Mais ces deux mois sont ceux nécessaires pour tirer les enseignements d’une année 2024 atypique, dont nous pouvons, pour pleins de raisons, être fiers. 

© UNICEF_UNI205415_Noorani

Une année sans urgence ?

Difficile de l’affirmer, pour autant, 2024 est la première année sans urgence « majeure » (ou « CNN emergency » dans le jargon) ayant porté ou soutenu la mobilisation et générosité du secteur privé. Est-ce à dire que les enfants ont été à l’abri des crises humanitaires ? Évidemment non. Mais l’enlisement du conflit en Ukraine a plutôt suscité l’inaction, l’aggravation dramatique de la crise au Soudan, ayant amené à la déclaration de famine, la crise chronique qui affecte Haïti ou la République démocratique du Congo sont restées très loin de l’attention médiatique ; l’escalade de violence meurtrière au Proche Orient n’a eu pour effet que d’asphyxier la générosité, comme si faire un don voulait dire prendre position… alors que de tous bords, les enfants sont victimes et mérite notre soutien. Enfin, pour d’autres raisons objectives, l’UNICEF n’a pas pu répondre ou se mobiliser directement suite au cyclone Chido qui a ravagé Mayotte en fin d’année. En somme, une année sans urgence consensuelle ou portant la générosité, une première depuis 2019. 

Une année perturbée :

instabilité politique, insécurité économique, problématique de l’inflation… si la France a déjà, depuis 5 ans, passé de multiples crises, c’est la première année où nous ressentons aussi fortement l’impact de ces paramètres, qui se traduisent par des arbitrages de réduction ou de reports de dons, notamment au sein des foyers les plus modestes ou pour les dirigeants de petites et moyennes entreprises. La parenthèse dorée des Jeux Olympiques, au cœur de l’été, a malheureusement eu aussi des effets de bord affectant notre collecte : occulter les contextes d’urgence humanitaire dans les médias et assécher des budgets de mécénat. 

Une année positive :

ce contexte inédit et exigeant a nécessité de s’adapter, d’innover, de renouveler nos stratégies. Ici encore, la clef a résidé dans les synergies et collaborations transversales, avec les équipes programme, plaidoyer et communication pour des opérations couplées de visibilité et d’appels aux dons (Gaza, RDC…) ou pour faire grandir la mobilisation du réseau bénévole, avec la deuxième édition des Journées bleues en fin d’année.   

 

Grâce à cette importante mobilisation collective, les résultats de collecte sont finalement en hausse par rapport à 2023, supérieurs aux prévisions initiales, nous confortant dans une dynamique de croissance qui n’a d’autre finalité que de faire plus, chaque jour, pour chaque enfant. 

 

Une promesse qui guide nos actions et qui nous amène, malgré les nouveaux défis de l’année 2025, à regarder et clôturer 2024 tête haute. 




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